Tenu dans le cadre du 88e Congrès de l’Acfas, le colloque « Tourisme acadien : environnement, culture et liens Québec-Atlantique », organisé par Selma Zaiane-Ghalia, professeure à l’École de kinésiologie et de loisir de l’Université de Moncton, en collaboration avec le professeur Carlo Lavoie de la University of Prince Edward Island, a été une réussite.
Les principes de l’Acfas en ce qui a trait à la vulgarisation des savoirs et à la mise en valeur de la relève ont été respectés. Un panel englobant dix perspectives diverses, mais complémentaires a abordé les caractéristiques patrimoniales acadiennes naturelles et culturelles du tourisme dans trois provinces de l’Atlantique, soit au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard.
Les organisatrices et organisateurs soulignent l’appui du Centre de la francophonie des Amériques et remercient son président-directeur général, Sylvain Lavoie. Dans son allocution d’ouverture, M. Lavoie a souligné l’importance de renforcer les recherches dans le domaine du tourisme acadien et francophone en Atlantique, domaine qui manque de connaissances approfondies qui pourraient permettre des prises de décisions judicieuses basées sur des données probantes.
De plus, l’expertise et les connaissances de Jean-Marie Nadeau, de Claude DeGrâce et d’Omer Chouinard, professeur émérite de l’Université de Moncton, ont été grandement appréciées. M. Nadeau a souligné l’importance, pour la croissance du tourisme acadien, du premier Congrès mondial acadien de 1994 et de ceux qui ont suivi. M. DeGrâce a abordé les éléments historiques importants relatifs au site de Grand-Pré, désigné site du patrimoine mondial de l’UNESCO. Le professeur Chouinard a quant à lui rappelé la fragilité écologique des côtes acadiennes, tout en soulignant leurs richesses pour le développement d’un tourisme respectueux et durable.
La professeure Anne Fauré, de l’Université du Québec à Rimouski, et sa collègue, Mme Anne Levesque, du Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick, ont quant à elles mis l’accent sur la fragilité du littoral et ont informé le public sur la consultation nationale qui se déroule actuellement au sujet de la stratégie relative à une économie bleue.
Le professeur Carlo Lavoie a souligné l’importance de l’authenticité dans le cadre de la mise en valeur touristique du patrimoine culturel acadien à l’Île-du-Prince-Édouard, principe qui concerne toutes les provinces de l’Atlantique.
Izold Guihur, professeure à la Faculté d’administration de l’Université de Moncton, a introduit la notion d’entrepreneuriat social touristique pour le développement des communautés rurales durables en Acadie en présentant le cas du projet Couleurs du Pays de Cocagne. Quant à la professeure Selma Zaiane-Ghalia, présidente de la section Acfas-Acadie, elle a présenté une réflexion sur le tourisme acadien au Nouveau-Brunswick.
Les participantes et participants ont de plus été très impressionnés par la présentation du projet Viva Shediac. Cette initiative entrepreneuriale, qui offre des expériences touristiques authentiques dans la Ville de Shediac, a été lancée par Karine Boudreau et François Poirier, étudiante et étudiant à l’Université de Moncton et originaires de Shediac.
Les organisatrices et organisateurs remercient celles et ceux qui ont contribué à la réussite de ce premier colloque sur le tourisme acadien. Si vous voulez en savoir davantage sur ce dernier, prière de consulter la page Facebook de l’Acfas-Acadie.
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