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Histoire de la section

Faire et diffuser de la recherche en français

Un partage des connaissances et de l’enthousiasme

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L’Acfas-Acadie est l’antenne régionale en Atlantique de l’association canadienne française pour l’avancement des sciences (Acfas), un organisme à but non lucratif dont le siège central se situe à Montréal. Acfas-Acadie promeut la recherche francophone et valorise les communautés francophones en situation minoritaire, tout en participant à la mise en valeur et au rayonnement de la francophonie en général.  L’Acfas-Acadie est composée de professeur.e.s, de chercheur.es et d’autres membres de la société civile issus des communautés francophones de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse, de Terre-Neuve-et-Labrador et du Nouveau-Brunswick.

Savoir d’où l’on vient …

Crée en 1923 autour d’un petit groupe de chercheurs associés à l’Université de Montréal et à l’Université Laval, l’Acfas est au départ une association de sociétés scientifiques francophones.

Elle organise son premier congrès scientifique en 1933.

 

L’Association tisse des liens avec les villes d’Ottawa et de Moncton dans les années qui suivent.

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Déjà en 1936, elle regroupe 28 sociétés réparties géographiquement d’Ottawa jusqu’en Acadie.

 

De plus, l’Association tient dès 1940 des éditions de son congrès annuel. 

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En 1966, l’Acfas décide d’étendre son action. Un directeur régional (nouvelle appellation des secrétaires généraux) est nommé à Moncton en 1967.

 

Ce projet-pilote permettra de définir les modalités d’application d’une expérience similaire dans l’Ouest canadien.

 

Parallèlement, l’Acfas poursuit ses activités pancanadiennes.

L’Association participe notamment en 1968 aux réunions de la Commission canadienne de l’UNESCO, et des scientifiques de plusieurs provinces participent au Congrès de l’Acfas.

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L'Acafas. Comme on se souvient, les comités régionaux, qui constituaient jadis un élément structural de base de l'Acfas, ont été remplacés avant 1980 par des structures centralisées. Sous la présidence de M. Paquet, en janvier 1987, l'Acfas a décidé de créer un certain nombre de structures régionales. Fortement influencé par le groupe de Moncton qui n'a jamais accepté la disparition des structures régionales, c'est entre 1983 et 1987 que l'avenir des chapitres se joauit. Avant que l'Acfas-Acadie ne devienne le "success story", du moins quant à la survivance et à la persévérance dans la lutte contre leur disparition, il est bien de rappeler que c'est en 1984 que ce chapitre a été formé grâce aux efforts de l'ancien comité régional mais qu'il n'a obtenu une base plus solide de financement qu'en mai 1988. 

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Durant sa présidence (1986-1987), l’économiste et chercheur Gilles Paquet donne un nouvel élan aux comités régionaux, qui s’appelleront désormais des sections régionales.

 

 M. Paquet se donne comme mandat de revitaliser les chapitres régionaux de Vancouver, d’Edmonton, de Winnipeg, de Toronto, d’Ottawa et de Moncton

 

Sa successeure à la présidence, Andrée Roberge, poursuit ces actions.

L’Acfas-Acadie est officialisée comme section régionale en 1987, et elle organise le congrès annuel de l’Acfas à l’Université de Moncton en 1988.

 « Nous voulions manifester concrètement notre soutien aux scientifiques francophones hors Québec et souligner le 25e anniversaire de l’Université de Moncton », explique à l’époque Guy Arbour.

Ce soutien devient alors une priorité. Mme Roberge fait savoir que l’Association apportera son appui financier à tous les regroupements hors Québec, de plus de 20 scientifiques, qui manifestent leur intention de joindre ses rangs.

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En 1989, la présidence à l’Acfas du philosophe et historien des sciences Camille Limoge (1989-1990), l’Acfas crée le Comité permanent des sections régionales du CA de l’Acfas.

 

Ce comité a pour mandat de maintenir des liens entre les diverses régions canadiennes et de leur assurer une visibilité accrue au sein du Conseil d’administration.

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Bruno Maranda, alors président de ce comité, déclare : « Nous avons tous avantage à nous connaître, à nous entraider, et ainsi, sans vraiment nous en rendre compte, nous contribuerons au mieux-être de la connaissance dans notre milieu francophone qui, pour la plupart d’entre nous, est un milieu minoritaire »

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Quels sont les rôles des sections ?

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- Assurer la vitalité du français dans les activités scientifiques du Canada

 

- Agir en agents fédérateurs des chercheur-se-s francophones, tous domaines et objets d’étude confondus

 

- Mettre l’accent sur la relève scientifique

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- Maintenir un contact à un niveau horizontal entre les Chapitres, dans le cadre de rencontres périodiques (rôle facilitateur du CA)

 

- Organiser des événements multidisciplinaires dans leur région

 

- Collaborer aux projets pancanadiens avec l’Acfas « centrale »

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